Jean-Pierre Angremy est un diplomate, administrateur et écrivain français, membre de l’Académie française, né à Angoulême le 21 mars 1937 et mort à Paris 13e le 27 avril 2010, connu principalement en littérature sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy (ou parfois fautivement Pierre-Jean Rémy). Il a également publié sous d’autres pseudonymes: Nicolas Meilcour, Raymond Marlot, Jean-René Pallas, Pierre Lempety.
Jean-Pierre Angremy, qui sera connu plus tard sous le nom de plume de Pierre-Jean Remy, voit le jour le 21 mars 1937, à Angoulême. Il est issu d'une famille dont les origines sont auvergnates du côté paternel et belges du côté maternel.
Il est élève au lycée Condorcet à Paris. Après son baccalauréat, il est élève à l'Institut d'études politiques de Paris. Il étudie également le droit, l'économie, la sociologie à l'université. Il devient assistant d'Herbert Marcuse à l’université Brandeis, près de Boston. Il est ensuite élève à l'ENA (1961-1963).
Diplomate, il est successivement en poste à Hong Kong (1963-1964), à Pékin (1964-1966), à Londres (1966-1971 et 1975-1979), à Florence (1985-1987) et à Paris où il est nommé ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de l'UNESCO de 1990 à 1994.
En alternance avec sa carrière diplomatique, Jean-Pierre Angrémy occupe différents postes dans la haute fonction publique: directeur-adjoint de l'ORTF (1971-1975) et directeur du théâtre et des spectacles au ministère de la Culture (1979-1981). En automne 1981, il est chargé par Jack Lang, alors ministre de la culture, des dossiers portant sur la «Cité de la Musique» à la Villette et sur le «nouvel Opéra populaire» et dirige pendant quelques mois l'équipe qui prépare le premier projet du futur Opéra de la Bastille. Il en rédige le rapport (connu sous le nom de petit livre rouge). Cette première étude servira de fondement à cette entreprise initiée par François Mitterrand dans le cadre des «Grands Projets». Il reste ensuite deux ans en instance d'affectation, est nommé consul général à Florence (1985), puis retrouve des fonctions administratives comme directeur général des relations culturelles, scientifiques et techniques au ministère des Affaires étrangères (1987-1990).
Il est ensuite directeur de l'Académie de France à Rome ou Villa Médicis, de 1994 à 1997, puis président de la Bibliothèque nationale de France du 15 janvier 1997 à mars 2002.
Auteur de 65 livres, il reçoit le prix Renaudot en 1971 pour Le Sac du palais d'été, le prix de la Nouvelle de l'Académie française en 1984 pour Orient Express II, le Grand prix du roman de l'Académie française en 1986 pour Une ville immortelle, le prix Max-Jacob en 1998 pour Le Retour d’Hélène.
Il est élu à l'Académie française, le 16 juin 1988, au fauteuil 40, succédant à Georges Dumézil, mort le 11 octobre 1986. Il répond aux discours de réception sous la Coupole de MM. François Cheng, en 2001, et Dominique Fernandez, en 2007. Son éloge posthume est prononcé sous la Coupole le 12 février 2015 par son successeur au fauteuil 40, Xavier Darcos. ...
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